BONAMOUR, JEAN DE, médecin du roi, un des premiers docteurs en médecine à avoir exercé son art en Nouvelle-France au xviie siècle.
Il arriva au pays à l’été de 1669 avec des lettres de médecin du roi. Ses appointements étaient de 600# et il avait reçu une somme égale « pour se mettre en équipage ». Sa charge l’obligeait à soigner les pauvres de la ville et de l’Hôtel-Dieu de Québec. Il avait autorité sur les chirurgiens et les sages-femmes. Il était aussi médecin des Ursulines en 1671.
Le 9 juin 1672, il était appelé à siéger au Conseil souverain « pour suppléer le nombre des juges ». Le 23 octobre de cette même année, on note sa présence lors de la signature du contrat de mariage de Philippe Gaultier de Comporté, et à cette occasion il est qualifié de « noble homme Jean de Bonamour ». Ce fut son dernier acte civil. Peu après, il s’embarquait pour la France sous prétexte de quelques affaires domestiques. En novembre 1672, le gouverneur de Buade de Frontenac demandait en vain au ministre de le renvoyer au pays. Jusqu’au retour de Sarrazin* en 1697, il n’y eut plus de docteur en médecine ni de médecin du roi au Canada.
Correspondance de Frontenac (1672–82), RAPQ, 1926–27 : 23.— Jug. et délib., I : 669, 685.— P.-G. Roy, Inv. contrats de mariage, VI : 197.— Ahern, Notes pour l’histoire de la médecine.
Gabriel Nadeau, « BONAMOUR, JEAN DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/bonamour_jean_de_1F.html.
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Auteur de l'article: | Gabriel Nadeau |
Titre de l'article: | BONAMOUR, JEAN DE |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1966 |
Année de la révision: | 1986 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |