AUSTIN, JAMES, imprimeur et homme d’affaires, né le 6 mars 1813 à Tandragee (Irlande du Nord), fils de John Marks Austin ; le 28 novembre 1844, il épousa à Toronto Susan Bright, et ils eurent trois fils et deux cilles ; décédé le 27 février 1897 dans cette ville.
Le père de James Austin, avait entendu parler en bien du Haut-Canada et décida donc d’y immigrer avec sa femme et ses cinq enfants. Arrivés à York (Toronto) en octobre 1829, ils y séjournèrent deux mois tout en cherchant une ferme. Avant qu’ils ne s’installent dans le canton de Trafalgar, James, alors âgé de 16 ans, entra comme apprenti chez l’imprimeur William Lyon Mackenzie*. Il y passa quatre ans et demi, puis ouvrit sa propre imprimerie. Comme il avait travaillé avec Mackenzie, il jugea prudent de quitter la province après la rébellion de 1837–1838 : il partit pour les États-Unis et y resta quelques années.
En 1843, Austin estima pouvoir rentrer au pays sans danger. Il avait assez de capital pour s’établir épicier de gros et de détail avec un associé, Irlandais comme lui, Patrick Foy. Leur alliance avait ceci d’inhabituel que Foy était catholique et tory, tandis qu’Austin était méthodiste et réformiste. Le succès de leur collaboration constituait, selon Foy, « un exemple de ce que l’Orange et le Vert peuvent réaliser en travaillant dans l’harmonie au lieu de dissiper leurs énergies à se combattre ». Peut-être avaient-ils d’autant moins de mal à s’entendre qu’Austin n’était guère pratiquant, ainsi qu’en témoigne son appartenance à une société qui, selon le bottin municipal de 1846–1847, vendait de l’alcool.
Foy et Austin prospérèrent suffisamment pour être en mesure, en 1849, de prêter 20 000 $ à un autre Irlandais catholique ambitieux, Frank Smith*, pour qu’il devienne épicier à London. La même année, le feu détruisit leur commerce torontois, mais ils rouvrirent bientôt et purent même prendre à bail, dans le prestigieux et nouveau St Lawrence Hall, des locaux qu’ils donnèrent ensuite en location. Leur commerce d’épicerie continua de progresser durant les années 1850, jusqu’a ce que le Canada connaisse une grave dépression en 1859. Austin jugea qu’établir la solvabilité des clients était devenu si difficile qu’« on [pouvait] faire plus d’argent dans d’autres secteurs, et cela de façon beaucoup plus sûre ». Il liquida donc son association avec Foy, qui demeura dans le commerce d’épicerie, et investit sa part dans d’autres entreprises moins hasardeuses, dont la Consumers’ Gas Company of Toronto.
Grâce à ses talents de financier et à sa situation de rentier, Austin ne tarda pas à se tailler une place prépondérante dans le milieu des affaires torontois. En 1866, il acheta Spadina, la maison construite par William Warren Baldwin* sur l’escarpement qui dominait la ville en pleine expansion et qu’avait habitée par la suite son fils Robert*. L’offre d’Austin, £3 550, était plus généreuse que celles de John Ross*, ancien président du Grand Tronc, et de John Macdonald*, le magnat des marchandises sèches. Après avoir fait démolir la maison des Baldwin, la famille Austin en fit construire une autre plus vaste, aussi appelée Spadina, sur le même terrain. Preuve tangible que James Austin avait accédé aux premiers rangs de l’élite locale, cette maison est devenue un musée où ses descendants ont conservé une bonne partie des objets et de la décoration d’époque.
Dans les années 1860, les hommes d’affaires torontois étaient de plus en plus mécontents de voir Montréal dominer le commerce et les finances du pays. En 1867, pour protester contre les normes de crédit restrictives de la Banque de Montréal, William McMaster* décida de fonder une banque dont le siège social serait à Toronto ; il invita Austin à faire partie du conseil d’administration. La Banque canadienne de commerce connut aussitôt le succès, et dès 1869 McMaster ambitionnait de lui imprimer une expansion rapide. Plus prudent que lui, Austin craignait que des décisions ne soient prises trop brusquement et que la banque n’excède ses possibilités ; aussi ne se représenta-t-il pas aux élections du conseil en 1870.
Cependant, à peine quelques mois plus tard, Austin participait au projet de fondation d’une autre banque avec un groupe de Torontois, dont John Ross, John Crawford, Walter Sutherland Lee* et le sénateur James Cox Aikins*. Ils s’étaient liés à trois hommes d’affaires importants du comté d’Ontario, à l’est de la ville, soit Joseph Gould*, James Holden et Aaron Ross. À l’origine, ils avaient voulu que la Dominion Bank, qu’ils avaient organisée en 1869 mais n’avaient pu ouvrir, mette la main sur la Banque royale du Canada (Royal Canadian Bank), alors en difficulté et dont Crawford était président, mais il fut impossible de rassembler les fonds nécessaires. En fin de compte, Holden pressentit Austin qui à la fin de 1870, avec un groupe d’amis, tels Frank Smith, Peleg Howland, Samuel Nordheimer et Joseph Hooper Mead, accepta d’investir à condition que l’on abandonne le projet de mainmise sur la Banque royale du Canada. Grâce à leur appui, on vendit rapidement des actions pour une valeur de plus de 500 000 $.
En janvier 1871, Austin devint président de la Dominion Bank, qui ouvrit ses portes le 1er février. Peu après, il proposa d’ajouter au bureau principal de la rue King Est une succursale qui serait située plus près du quartier résidentiel, afin surtout de desservir les déposants. Celle-ci s’ouvrit rue Queen Ouest. Les autres banques privilégiées ne tardèrent pas à adopter cette idée nouvelle, soit d’exploiter dé multiples succursales dans les grands centres urbains. Avant la récession de 1874, la Dominion Bank connut trois bonnes années qui lui permirent de s’établir solidement ; le capital versé atteignit presque le million de dollars. Si les profits déclinèrent au milieu des années 1870, la croissance reprit quand l’économie se redressa, dans les années 1880. En 1896, le capital de la banque s’élevait à un million et demi de dollars. Austin avait d’abord acheté 32 000 $ d’actions ; en 1875 la valeur nominale des actions qu’il détenait approchait les 180 000 $, ce qui en faisait, et de loin, le plus gros actionnaire. Jusqu’à sa mort, en 1897, il s’occupa de tous les aspects de la gestion de la banque. Il assistait fidèlement aux réunions hebdomadaires du conseil d’administration, où l’on examinait soigneusement chaque demande d’emprunt de quelque importance. Comme dans le commerce d’épicerie, la clé du succès était l’évaluation correcte de la solvabilité de chaque emprunteur. En raison du personnel réduit de la banque, Austin et son caissier (directeur général), Robert Henry Bethune, administraient les affaires courantes.
Par ailleurs, en 1871, Austin s’associa à William Holmes Howland pour fonder la Queen City Fire Insurance Company. Former une compagnie locale qui n’assurerait que des biens du comté d’York serait avantageux, firent-ils valoir, car on empêcherait ainsi les primes d’aller à des assureurs étrangers (la restriction géographique tomba en 1887). Les investisseurs réunirent 10 000 $ et la compagnie se lança en affaires pendant l’été de 1871. Outre Austin et Howland, qui était président, le conseil d’administration comprenait Robert G. Barrett, Thomas McCrossan, John MacNab et William Paterson. Accepter un poste d’administrateur voulait dire se mêler étroitement à toutes les activités de la compagnie, jusque dans leurs moindres détails. Le conseil se réunissait chaque semaine pour examiner toutes les demandes d’assurance et de réassurance ainsi que pour décider de l’investissement des fonds en caisse. Pendant la période où le secrétaire-directeur de la compagnie, Hugh Scott, s’absenta de la ville, Austin et McCrossan s’entendirent pour se rendre au bureau tous les jours pour le remplacer. Austin devint vice-président en 1875, ce qui accrut ses responsabilités. À l’occasion, il allait inspecter des propriétés que la compagnie envisageait de prendre en garantie contre un prêt. En 1884, les réunions du conseil se tinrent chaque quinzaine ; Austin y assista toujours fidèlement. Quand Howland mourut, en 1893, Austin lui succéda à la présidence, malgré ses 80 ans. Vers 1897, son style de gestion reflétait sans doute une époque déjà révolue, car tout de suite après son décès le conseil décida de ne se réunir qu’une fois par mois.
Naturellement, la compagnie d’assurances était un complément utile aux autres intérêts financiers d’Austin, à la Dominion Bank surtout. La compagnie déposait ses fonds à la banque en attendant de les investir en permanence et faisait garder tous ses titres dans la chambre forte. En 1873, le comptable de la banque devint vérificateur de la compagnie. Quand, deux ans plus tard, on proposa que la compagnie d’assurances ouvre une succursale dans les locaux du People’s Loan and Deposit Office, le conseil de la compagnie refusa. Comme Austin avait du flair en matière d’investissement, le conseil comptait sur lui pour trouver de bonnes occasions de placements : sociétés immobilières, hypothèques, actions ou obligations. En 1871, il offrit de vendre l’une de ses hypothèques à la compagnie. Le conseil se demanda si l’éthique n’interdisait pas de faire pareille transaction avec l’un de ses membres, mais décida d’aller de l’avant, « considérant l’hypothèque comme un titre financier transférable, et comme très intéressant et sûr, ce qui [était] très difficile à obtenir [à] ce moment[-là] ».
Les 40 actions de la compagnie que détenait Austin (sur un total de 2 000) se révélèrent d’un bon rapport. Au terme d’un an d’exploitation, la Queen City Fire Insurance Company déclara un dividende de 10 % sur le capital versé (10 000 $), rendement qui se maintint jusqu’en 1880 puis doubla cette année-là. En 1882, le conseil d’administration décida de porter le capital-actions à 50 000 $ ; la compagnie fournit aux actionnaires les fonds nécessaires au moyen d’un dividende spécial de 400 % (40 000 $) sur le surplus accumulé. Par la suite, elle versa régulièrement un dividende annuel de 5 % (25 % sur l’investissement initial de 10 000 $). Les affaires continuèrent d’aller tellement bien que, malgré la crise du début des années 1890, on versa des dividendes supplémentaires à trois reprises. En 1887, les assurés touchèrent même un dividende de 5 %, ce qui devait être inhabituel pour une compagnie d’assurances à capital social.
Banque et assurance n’étaient pas les seules activités financières d’Austin. En 1875, il rejoignit un autre grand financier torontois, Edmund Boyd Osier*, au conseil canadien de gestion de la North of Scotland Mortgage Company, dont le siège social se trouvait à Aberdeen. À titre de président, il supervisait l’investissement de fonds écossais en terre canadienne. En outre, son associé à la Dominion Bank, James Holden, le persuada d’investir dans la Port Whitby and Port Perry Railway. Dans les années 1860, Holden avait espéré canaliser le commerce intérieur par Whitby et, ultimement, prolonger la ligne de chemin de fer au moins jusqu’à la baie Géorgienne, mais la voie ferrée s’arrêtait à Port Perry, sur le lac Scugog, et la compagnie était au bord de la faillite. Austin examina la proposition et consulta deux Torontois bien placés dans le commerce d’épicerie, James Michie et Alexander Thomson Fulton. En 1872, ils décidèrent d’investir dans le chemin de fer : Austin devint président, Michie, vice-président, et Holden s’occupa des affaires courantes. Ils remirent bientôt la compagnie sur pied, prolongèrent la ligne jusqu’à Lindsay en 1876 et réalisèrent la prédiction d’Austin : « si [c’est] bien géré, ça ne peut manquer d’être lucratif ».
En fait, presque toutes les activités commerciales d’Austin semblent avoir été couronnées de succès. En 1889, par exemple, il subdivisa une partie de son vaste terrain de Spadina. Il réalisa probablement 200 000 $ environ sur la vente de ces lots à bâtir, profit intéressant sur les 14 000 $ qu’il avait versés pour toute la propriété. Quand son fils Albert William* alla chercher fortune à Winnipeg, il lui donna de quoi investir dans des hypothèques. En 1882, avec le soutien de son père et d’Osier, Albert William constitua juridiquement la Winnipeg Street Railway Company, qu’il vendit à des rivaux en 1894 pour la somme de 175 000 $. Par la suite, il succéderait à son père à la présidence de la Dominion Bank et de la Consumers’ Gas Company.
James Austin n’était pas uniquement un financier et un rentier : il montra tôt qu’il était fin stratège, ainsi qu’il convient à un bon administrateur d’entreprise. La Consumers’ Gas Company fournissait l’éclairage à Toronto depuis environ dix ans lorsque Austin y investit généreusement en 1859, et il fut promptement élu au conseil d’administration. La demande de gaz dégringola après la dépression de 1859 ; la compagnie demeurait lucrative, mais les temps étaient tout de même difficiles et en 1867 les administrateurs élurent Austin vice-président. En 1874, certains membres du personnel se plaignirent que le président, Edward Henderson Rutherford, gonflait ses dépenses ; le conseil d’administration fit enquête et découvrit, à son grand regret, que les accusations étaient fondées. Les administrateurs demandèrent alors à Austin d’assumer la présidence, qu’il occupa jusqu’à la fin de sa vie.
Le plus grand défi auquel Austin eut à faire face à titre de gestionnaire fut le progrès technique. Dans les années 1870, on mit au point, aux États-Unis, un nouveau procédé de production de gaz à partir du charbon : il consistait à injecter de la vapeur d’eau et du pétrole dans les cornues. Non seulement ce « gaz à l’eau carburé » avait-il un coût de production moins élevé, mais on pouvait régler son pouvoir calorifique avec précision, et dès 1880 la Consumers’ Gas employait cette nouvelle technique. Lorsqu’on eut réglé quelques problèmes de qualité, l’innovation remporta un vif succès et permit de faire passer le tarif de 1,75 $ les mille pieds cubes en 1879 à 0,90 $ dès 1896. En même temps, les profits restaient élevés et la compagnie accumulait d’importantes réserves de fonds.
Austin eut aussi à affronter l’augmentation de la concurrence sur le marché de l’éclairage. En 1879, la Consumers’ Gas Company tenta de se protéger en faisant modifier sa charte provinciale de manière à pouvoir entreprendre la distribution d’électricité. En 1889, elle décida d’acheter les droits d’utilisation du système d’éclairage Westinghouse, mais le conseil municipal lui interdit de poser des fils électriques le long des voies publiques. Les échevins étaient persuadés que les profits accumulés grâce aux ventes de gaz serviraient à financer la distribution d’électricité. Non seulement la Consumers’ Gas Company se vit-elle refuser le droit de fournir de l’électricité, mais en 1891 la ville remplaça un grand nombre de lampadaires au gaz par des lampadaires électriques, plus brillants.
Malgré ce revers, la compagnie continua de prospérer sous la présidence d’Austin ; elle offrait des ristournes à ses gros clients et encourageait l’emploi du gaz pour la cuisson et le chauffage. En 1887, elle obtint un amendement de sa charte qui lui permettait de constituer un fonds de réserve important en vue de financer des réparations et ajouts. Elle devait réduire ses tarifs une fois que ce fonds aurait atteint un certain volume, mais Austin, astucieux, le maintint à un niveau à peine inférieur à cette limite et finança de grands travaux d’immobilisations à même les bénéfices non répartis. Malgré de féroces critiques de la part des autorités municipales, la compagnie ne fléchit jamais, et elle était en excellente position à la mort d’Austin.
Dans les années 1890, Austin, âgé de plus de 80 ans et affligé d’une surdité de plus en plus grave, se mit à vivre en reclus. Il mourut en février 1897 après quelques semaines de maladie et, bien que méthodiste, fut inhumé au cimetière anglican St James, dans le caveau familial. Sa carrière montre bien quelles qualités devait posséder l’homme d’affaires canadien du xixe siècle pour réussir. Austin écrivit un jour à son fils Albert William : « Celui qui a réussi est toujours considéré comme un homme astucieux ; veille à conserver cette réputation. » Ceux qui faisaient affaire avec lui reconnaissaient sa perspicacité, qui l’avait fait passer du rang d’apprenti imprimeur à celui de président de banque. Il possédait apparemment de grands talents d’entrepreneur et la faculté de s’adapter aux changements de conjoncture ainsi qu’aux nouveaux types d’organisation commerciale. La chance lui sourit aussi. La Dominion Bank et la Queen City Fire Insurance Company avaient des bases assez solides pour survivre à la récession du milieu des années 1870 et même pour prospérer sans difficultés majeures. Cependant, Austin avait appris très tôt, semble-t-il, que le secret de la réussite réside dans l’évaluation juste de la solvabilité de ceux avec qui on fait affaire.
Il faut signaler, en terminant, le nombre réduit de l’élite commerciale d’un centre régional comme Toronto. Même si James Austin avait quitté le conseil de la Banque canadienne de commerce en raison d’un désaccord avec William McMaster, tous deux n’en firent pas moins partie du conseil d’administration de la Consumers’ Gas Company pendant des années. Austin et William Howland avaient fondé ensemble la Queen City Fire Insurance Company mais, lorsque ce dernier devint maire en 1886 et qu’il fallut négocier les tarifs de gaz, les deux hommes se trouvèrent face à face, ce qui ne détruisit pourtant pas leur relation d’affaires. Sagacité, facilité d’adaptation, chance et amabilité permirent à Austin d’accumuler une belle fortune au cours de sa longue carrière d’homme d’affaires.
Quelques lettres de James Austin à son fils Albert William traitant du déménagement de ce dernier à Winnipeg en 1880 sont en possession de Mme Joan Thompson de Toronto, veuve de l’arrière-petit-fils de James Austin, Austin Seton Thompson. Des renseignements sur la Consumers’ Gas sont tirés du document inédit de l’auteur intitulé « In defence of private enterprise : gas supply in Toronto, 1840–1910 » (Toronto, 1982). [c. a.]
Consumers’ Gas Company (Toronto), Annual reports ; Corr. ; Minute-books (mfm des reports et des minute-books aux York Univ. Arch., Toronto).— Royal Insurance Company of Canada (Toronto), Queen City Fire Insurance Company, minute-book.— Canada, Parl., Doc. de la session, 1872, no 13 ; 1875, no 22.— Davin, Irishman in Canada, 272–273.— Toronto directory, 1837–1861.— Dominion Bank, Fifty years of banking service, 1871–1921 : the Dominion Bank, [O. D. Skelton et al., compil.] (Toronto, 1922).— Joseph Schull, 100 years of banking in Canada : a history of the Toronto-Dominion Bank (Toronto, 1958).— 75th birthday : 1848–1923, the Consumers’ Gas Company of Toronto, E. J. Tucker, compil. (Toronto, 1923).— A. S. Thompson, Spadina : a story of old Toronto (Toronto, 1975).
Christopher Armstrong, « AUSTIN, JAMES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/austin_james_12F.html.
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Auteur de l'article: | Christopher Armstrong |
Titre de l'article: | AUSTIN, JAMES |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1990 |
Année de la révision: | 1990 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |