ASHDOWN, JAMES HENRY, ferblantier, homme d’affaires et homme politique, né le 31 mars 1844 à Londres, aîné des enfants (six au moins) de William Ashdown et de Jane Watling ; le 30 novembre 1872, il épousa à Poplar Point, Manitoba, Elizabeth Allen (décédée en 1873), puis le 10 février 1876, à Winnipeg, Susan Crowson, et de ce second mariage naquirent un fils et trois filles ; décédé le 5 avril 1924 à Winnipeg.

William Ashdown amena sa famille dans le Haut-Canada en 1852. Ils s’installèrent d’abord dans le canton d’Etobicoke, puis à Weston (Toronto), où William enseigna quelque temps avant d’ouvrir un magasin. James Henry y fut commis dès l’âge de 11 ans, mais continua ses études en prenant des cours du soir. Lorsque le magasin fit faillite, en 1862, les Ashdown allèrent s’établir dans une ferme en plein bois, dans le comté de Brant. À 18 ans, James Henry quitta la maison et amorça un apprentissage de trois ans chez un étameur de Hespeler (Cambridge), John Zryd. Pour arrondir ses gages, il tenait la comptabilité d’un forgeron du lieu.

Une fois son apprentissage terminé, Ashdown se mit en route vers l’ouest et travailla pendant dix mois à la construction d’un blockhaus au Fort Zarah au Kansas. Au terme de cette expérience, il ne tenait plus en place et était avide de trouver de nouvelles manières de gagner sa vie. En 1868, il partit pour Upper Fort Garry (Winnipeg), dans la colonie de la Rivière-Rouge (Manitoba). Arrivé à la fin de juin, il se fit embaucher pour divers travaux. En 1869, il signa un engagement avec l’équipe d’arpenteurs de John Stoughton Dennis*. Grâce aux économies réalisées en occupant ces emplois et à 1 000 $ empruntés à Dennis, il put ouvrir une ferblanterie et, le 14 septembre, acheter la quincaillerie de George Moser.

Ashdown était arrivé à la Rivière-Rouge à un moment où les conséquences du transfert des territoires de la Hudson’s Bay Company au Canada causaient des incertitudes croissantes. Selon lui, les agissements de l’homme d’affaires John Christian Schultz* exacerbaient les tensions, mais sa sympathie allait tout de même au « parti canadien » de Schultz, qui prônait l’annexion au Canada. De mauvais gré, il se joignit au petit groupe d’hommes armés qui tentèrent d’empêcher l’entrepôt de Schultz de tomber aux mains du gouvernement provisoire de Louis Riel*. Le 7 décembre 1869, Riel et ses partisans les forcèrent à se rendre. Ashdown et ses compagnons restèrent confinés à Upper Fort Garry durant 69 jours.

Une fois l’autorité du Canada établie, Ashdown se concentra sur ses affaires : les nouveaux arrivants se faisaient plus nombreux et avaient besoin de poêles, de tuyaux de poêle, de toitures de métal et de toutes sortes de produits de ferblanterie et de quincaillerie. En raison de ce qu’il en coûtait pour faire venir ses marchandises dans la région, Ashdown s’associa au groupe d’hommes d’affaires de Winnipeg qui exploita une ligne de vapeurs sur la rivière Rouge de 1871 à 1873. Cette ligne, la Merchants’ Line, concurrençait les bateaux de James Jerome Hill*.

Dans la région pionnière, les produits de quincaillerie et de métal étaient très en demande. En 1875, en 1878 et en 1880, Ashdown agrandit ses locaux de Winnipeg. En 1881, il ouvrit des succursales à Portage-la-Prairie et à Emerson ; en 1889, il en fonda une à Calgary. Les rapports de crédit de la R. G. Dun and Company montrent que l’actif de son entreprise ne cessait d’augmenter : moins de 2 000 $ en 1870, entre 25 000 $ et 50 000 $ en 1876, entre 75 000 $ et 150 000 $ en 1881. Dès 1891, avec un capital dont la valeur estimée se situait entre 200 000 $ et 300 000 $, Ashdown était le principal quincaillier de l’Ouest. Grâce à son entreprise de gros, il prospéra encore davantage pendant le boom de la fin des années 1890 et de la première décennie du xxe siècle.

En 1896, Ashdown bâtit à Winnipeg un vaste entrepôt qu’il agrandirait en 1902 et en 1906. À des fins publicitaires, le 6 mars 1900, il fit partir de Winnipeg un train de marchandises de 40 wagons tiré par trois locomotives, l’Ashdown Special. Ce train, où son nom était bien en évidence, ne voyageait qu’à la lumière du jour et se rendait dans divers centres des Prairies afin de livrer des commandes pour la saison en cours. Sa longueur témoignait non seulement des ventes d’Ashdown, mais aussi des avantages que le fret différentiel conférait à Winnipeg, centre de commerce de gros. De 1907 à 1914, en réponse aux plaintes déposées par les bureaux de commerce de la Colombie-Britannique et des Prairies, le Conseil des commissaires des chemins de fer rendit des décisions qui limitèrent les privilèges de Winnipeg. Ashdown était déjà en bonne position pour faire face à la modification des frais de transport. En 1909, il ajouta le commerce de gros aux activités de sa succursale de Calgary. En 1911, il transféra à Saskatoon (Saskatchewan) – où il fit construire un grand entrepôt – une succursale mise sur pied en 1896 à Nelson, en Colombie-Britannique. Dès 1911, son actif dépassait le million de dollars et, au début de la Première Guerre mondiale, il employait plus de 300 ouvriers. En 1923, il ouvrit une succursale à Edmonton.

La réglementation des transports avait tellement d’incidences sur les affaires d’Ashdown qu’il se mit à s’occuper de politique. Il fut élu au Conseil municipal en 1874 et en 1879, et fut membre actif de la Chambre de commerce de Winnipeg dès sa fondation en 1879. À titre de président de cet organisme en 1887, il rédigea des opuscules contre le monopole de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique et, pendant la controverse engendrée par le refus d’Ottawa de reconnaître des chartes ferroviaires émises par la province [V. John Norquay*], il dénonça le gouvernement de sir John Alexander Macdonald* pour « l’abus du droit de veto conféré au vice-roi ». Il continua sa lutte contre la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique en portant en 1894 devant le comité fédéral des chemins de fer les plaintes du Bureau de commerce au sujet des tarifs et, en mars 1897, en pressant le nouveau gouvernement de sir Wilfrid Laurier* de réduire les tarifs. En 1903, il fut nommé représentant de l’Ouest à la commission royale d’enquête sur les voies de transport.

En raison de sa notoriété et de ses prises de position en faveur de Winnipeg, Ashdown s’était lancé en politique fédérale. En 1896, il se présenta dans la circonscription de Marquette sous la bannière libérale mais il subit la défaite. Il fit connaître ses vues sur la question des écoles du Manitoba en partageant une tribune avec Joseph Martin et en incitant les Manitobains à faire bon accueil à D’Alton McCarthy*. En 1911, il essuya un nouveau revers en tant que candidat libéral, cette fois dans Winnipeg, et il fit campagne pour la réciprocité. Ce fut dans l’arène municipale qu’il laissa son empreinte.

En novembre 1906, Ashdown avait accepté de se porter candidat à la mairie. Cette course marquait le début d’une ère nouvelle pour la municipalité, car elle était la première qui visait à élire un bureau de contrôle et à mettre en place une administration par des commissaires. Ashdown préconisait une réforme municipale depuis une vingtaine d’années. En 1883, il avait fait partie d’un comité de citoyens formé pour enquêter sur la dette de la ville et sur des irrégularités dans son régime d’imposition et de perception. En novembre 1895, il avait présidé un nouveau comité de citoyens sur la réforme de l’administration municipale. Ces deux comités témoignaient de l’inquiétude des hommes d’affaires et des propriétaires. Selon eux, l’administration municipale, où le conseil prenait les décisions et où les présidents des comités dépensaient les crédits, était trop décentralisée pour être imputable à ceux qui avaient des intérêts dans la ville. Le modèle d’entreprise institué par la création d’un bureau de contrôle promettait une saine gestion.

Le scrutin de décembre 1906 porta avant tout sur la personne d’Ashdown. Son principal adversaire, l’ex-échevin J. G. Latimer, voulait se faire élire « pour représenter la ville dans son ensemble – pour veiller à ce que le travailleur ait sa chance contre les puissances de l’argent ». Le Parti ouvrier indépendant ne soutenait aucun candidat mais son président, Arthur W. Puttee*, penchait en faveur de Latimer. Son journal, le Voice, prédisait que les syndicalistes « ne voter[aient] très certainement pas pour Ashdown ». Celui-ci contre-attaqua avec virulence en proclamant qu’il n’avait rien contre les syndicats et qu’il approuvait « le versement d’un juste salaire pour une bonne journée de travail ». En outre, il critiquait depuis longtemps les grandes entreprises. Il avait combattu les efforts déployés par la Hudson’s Bay Company en vue d’empêcher la constitution de la municipalité en 1872–1873 et, à titre de membre du conseil municipal, il avait cherché à réduire l’influence de la compagnie. Il accusait Latimer d’être le jouet de William Mackenzie, de Donald Mann* et de l’une de leurs sociétés, la Winnipeg Electric Railway Company, et soutenait que la concession du tramway n’aurait jamais dû être octroyée à une entreprise privée. « Ce que l’on pourrait appeler les monopoles naturels, l’eau et l’éclairage », disait-il, devrait être détenu et exploité « par la population dans l’intérêt de la population ». Il l’emporta par la plus forte majorité obtenue jusque-là dans une élection municipale à Winnipeg.

Ashdown appartenait à la Power Association, groupe d’hommes d’affaires influents qui avait pressé en 1905 le gouvernement provincial de Rodmond Palen Roblin* de légiférer pour permettre à la ville de vendre de l’énergie électrique produite par une usine à elle. Pourtant, il choqua ses partisans en affirmant, peu après son entrée en fonction, la nécessité de retarder la construction d’une centrale électrique municipale. L’état des finances de la ville l’avait surpris. Winnipeg avait un découvert de 2 900 000 $ dans son compte à la Banque canadienne de commerce. En plus, la ville devait 1 300 000 $ à la Bank of Scotland. En janvier 1907, la Banque canadienne de commerce, disposée à conserver seulement 750 000 $ de la dette de Winnipeg, pressa Ashdown de refinancer les obligations municipales. Huit grandes banques canadiennes refusèrent de lui faire crédit. Il persuada la Banque canadienne de commerce d’accepter une autre dette de 250 000 $ et obtint 1 150 000 $ de plusieurs prêteurs britanniques et américains, mais à un taux de 7 %.

Dans ce contexte, Winnipeg ne pouvait guère envisager de rassembler des fonds pour produire de l’hydroélectricité. Les avis reçus par Ashdown au Canada et à l’étranger n’étaient pas encourageants. Il recommanda donc au conseil municipal de différer toutes les dépenses d’importance secondaire jusqu’à ce que les finances soient assainies. De son point de vue, améliorer l’approvisionnement de la ville en eau était plus urgent que produire de l’électricité. Sa recommandation en faveur du report du projet de centrale déclencha une controverse. Lorsque le conseil et le bureau de contrôle furent saisis de la question, le 5 novembre 1907, peu de membres acceptèrent les réticences d’Ashdown et quelques-uns trouvèrent ses motifs louches. Le contrôleur William C. W. Garson, qui dirigeait la faction favorable à la construction immédiate, affirma : « l’électricité est une nécessité et l’eau […] n’en est pas une ». La presse ouvrière appuyait depuis longtemps la production hydroélectrique, car elle espérait que la transformation de Winnipeg en centre manufacturier créerait de l’emploi. Le conseiller A. H. Pulford déclara par la suite : « les financiers et les compagnies essayaient de torpiller le projet de centrale hydroélectrique. C’était une lutte entre le capital et la population. » Le conseil et le bureau de contrôle votèrent à 13 contre 5 en faveur d’un arrangement financier avec l’Anglo-Canadian Engineering Company, la seule entreprise qui avait présenté une soumission sur l’ensemble du projet hydroélectrique, mais Ashdown y opposa son veto.

À l’échéance de la soumission de l’Anglo-Canadian Engineering Company et à défaut d’un autre entrepreneur, la campagne en faveur de la construction immédiate s’essouffla. On critiquait toujours Ashdown, mais il avait recommandé le report du projet, non son annulation. Sa position bénéficiait d’un appui tellement large que, au cours de la campagne électorale qui commença peu après son veto, on ne parla pas du projet hydroélectrique. À la fin de 1907, il fut élu maire sans opposition pour un deuxième mandat qui, lui, serait sans histoire.

La controverse révélait que, peu importe sa position, Ashdown passait souvent pour un défenseur du capitalisme et était critiqué comme tel. Son rôle dans le congédiement du révérend Salem Goldworth Bland*, professeur d’histoire de l’Église au Wesley College, constitue un autre exemple de l’opprobre dont étaient aisément victimes ceux qui réussissaient en affaires. Ashdown avait été membre du conseil d’administration du collège dès sa fondation en 1888, économe de 1888 à 1890 et vice-président de 1890 à 1908. Il serait président de 1908 à 1924. En 1917, le collège se trouva dans une situation financière difficile et dut comprimer ses dépenses. Au début de juin, Bland et deux autres employés furent informés que le collège n’avait plus besoin de leurs services. Comme Bland militait pour des causes sociales, ces congédiements soulevèrent des protestations au sein de l’Église méthodiste et dans la population.

D’après Bland, les riches hommes d’affaires qui avaient refusé de contribuer au fonds de dotation du collège pendant qu’il faisait partie du corps professoral avaient pressé le conseil d’administration du collège de le renvoyer. Des lettres et des articles dans la presse locale firent écho à cette interprétation. La Conférence méthodiste de la Saskatchewan réagit en formant une commission d’enquête en septembre 1918. Irrité par les questions des commissaires, Ashdown réaffirma que le conseil d’administration voulait seulement réduire les dépenses, mais admit que, selon lui, le militantisme de Bland avait nui aux campagnes de financement de l’établissement. Dans son rapport, la commission accepta l’explication du congédiement donnée par le conseil, mais demanda pourquoi Bland n’avait pas été traité avec plus de ménagement.

En réponse aux questions de Bland devant la commission, Ashdown avait déclaré que, lorsqu’il avait congédié certains de ses propres employés, il l’avait toujours fait pour des motifs d’incompétence, jamais pour des raisons financières. Ashdown était un employeur paternaliste, convaincu de traiter ses employés équitablement. On ne pouvait donc guère attendre de lui qu’il soit bien disposé envers les revendications ouvrières en faveur d’une participation plus étroite à la définition des conditions de travail. Son rôle dans la grève générale de Winnipeg en 1919 [V. Mike Sokolowiski*] n’est pas mieux connu que celui d’autres hommes d’affaires qui ne furent pas directement mêlés au conflit. Sans doute vit-il d’un bon œil les efforts déployés en vue de réprimer ce qui, pour les gens de sa classe, avait de plus en plus les allures d’une révolution. Cependant, la grève le troubla. Il admettait la nécessité de relancer sur une nouvelle base les relations entre le capital et la main-d’œuvre.

Ashdown fut appelé à représenter les grossistes de l’Ouest canadien à la Conférence industrielle nationale des gouvernements fédéral et provinciaux qui se tint à Ottawa en septembre 1919. Cette rencontre fut convoquée à la suite de la commission royale d’enquête sur les relations industrielles. Quelle qu’ait été sa position pendant la grève, Ashdown n’avait pas eu envie de pavoiser après. Selon lui, il fallait « trouver un modus vivendi qui permettra[it] à des groupes apparemment antagonistes, mais en réalité interdépendants, de continuer à travailler en harmonie ». Dans une histoire publiée à l’occasion du cinquantenaire de son entreprise et parue la veille de la conférence, il sentit le besoin d’affirmer que « ses relations avec ses employés avaient été d’une cordialité exceptionnelle ». À la conférence, il prêta une oreille attentive aux revendications syndicales « pourvu qu’elles restent dans les limites du raisonnable ». Cependant, il y joua un rôle effacé.

Homme d’affaires prospère, Ashdown participa à plusieurs entreprises. Il fut promoteur de la Compagnie d’assurance du Grand-Ouest canadien, président de la Gold Pan Mining Company et de la Canadian Fire Insurance Company, vice-président et membre du conseil d’administration de la Northern Crown Bank ainsi que membre du conseil d’administration de la Banque de Montréal et de plusieurs sociétés hypothécaires et compagnies d’assurances. En outre, il contribua à plusieurs œuvres de bienfaisance et fut président de la Children’s Aid Society, membre du conseil d’administration de nombreuses organisations municipales et administrateur de l’église méthodiste Grace. Par testament, il légua 300 000 $ à des œuvres de charité ; la valeur de sa succession fut estimée à 1 634 000 $.

En raison de son succès dans les affaires, James Henry Ashdown fut un personnage public controversé à Winnipeg, surtout dans les 20 premières années du xxe siècle, où les conflits sociaux s’intensifièrent. Plus les positions de classe se durcissaient, plus les porte-parole des travailleurs l’associaient aux capitalistes. De fait, il était un homme de sa classe et de son époque. Pourtant, ses positions sur certaines questions d’intérêt public – sa critique des monopoles, son désir de voir s’instaurer une administration municipale calquée sur le modèle des entreprises, son appui au Parti libéral provincial réformiste, la priorité qu’il donna à la sécurité de l’approvisionnement en eau plutôt qu’à la centrale publique d’électricité, de même que sa volonté de s’entendre avec les éléments conservateurs des syndicats – révèlent chez lui un progressisme beaucoup plus marqué que bien des gens ne l’admettaient. Son attitude en public n’éveillait guère la compréhension ou la sympathie. Habitué, en tant qu’homme d’affaires, à prendre des décisions qui n’étaient pas contestées, il s’emportait lorsque ses interlocuteurs n’acceptaient pas d’emblée son point de vue ni ses explications. Même son ami le révérend John Henry Riddell, directeur du Wesley College, concédait : « À chacune de nos rencontres, il y avait entre nous une divergence d’opinions. » Ashdown mourut subitement. Il s’était occupé de son entreprise jusqu’à la fin.

David G. Burley

À titre de président de la Chambre de commerce de Winnipeg, James Henry Ashdown rédigea la brochure que celle-ci fit paraître sous le titre de An open letter to the shareholders of the Canadian Pacific Railway Co. [...] ([Winnipeg ?], 1887). De plus, il est l’auteur de « Winnipeg’s board of control », Canadian Municipal Journal (Montréal), 4 (1908) : 445s.

Univ. of Winnipeg Library, « Proceedings of commission of Saskatchewan ; [Methodist] Conference re Wesley College affairs, 1917–18 » (texte dactylographié, 1918).— Ville de Winnipeg, Dir. des arch. et des doc. publics, City Council, communications, 1896, no 3312 ; 1907, nos 8154, 8162 ; 1908, nos 8284, 8307, 8455 ; Report of Marwick, Mitchell and Company on city of Winnipeg finances, 1908.— Manitoba Free Press, 6 mars 1900, 16 oct. 1905, 29 juin 1906, 2 nov., 6, 7, 12 déc. 1906, 5, 9 nov. 1907, 16 mai, 1er juill. 1908, 1er nov. 1915, 21 sept. 1917, 17, 20 sept. 1919.— Edith Paterson, « It happened here : James H. Ashdown – tinsmith », Winnipeg Free Press, 28 juin 1969, Leisure Magazine.— Voice (Winnipeg), 7, 14, 28 déc. 1906, 17 mai, 1er, 8, 15, 29 nov., 7, 14 déc. 1907, 8 juin 1917.— Winnipeg Tribune, 29 janv. 1910, 2 mai 1911, 13 juin, 6 août 1917, 25 juin 1924, 6 avril 1965.— Richard Allen, « Salem Bland and the spirituality of the Social Gospel : Winnipeg and the west, 1903–13 », dans Prairie spirit : perspectives on the heritage of the United Church of Canada in the west, D. L. Butcher et al., édit. (Winnipeg, 1985), 216–232 ; The social passion : religion and social reform in Canada, 1914–28 (Toronto, 1971).— A. F. J. Artibise, Winnipeg : a social history of urban growth, 1874–1914 (Montréal et Londres, 1975).— J. H. Ashdown Hardware Company Limited, Semi-centenary of the J. H. Ashdown Hardware Co., Limited, Calgary, Winnipeg, Saskatoon, established 1869 ([Winnipeg, 1919]).— A. G. Bedford, The University of Winnipeg : a history of the founding colleges (Toronto et Buffalo, N.Y., 1976).— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1912).— D. J. Hall, Clifford Sifton (2 vol., Vancouver et Londres, 1981–1985).— Kenneth McNaught, A prophet in politics : a biography of J. S. Woodsworth (Toronto, 1959).— The mercantile agency reference book [...] (Montréal), 1870, 1876, 1881, 1891.— Newspaper reference book.— Pioneers and prominent people of Manitoba, Walter McRaye, édit. (Winnipeg, 1925).— L. A. Shropshire, « A founding father of Winnipeg : James Henry Ashdown, 1844–1924 », Manitoba Hist. (Winnipeg), no 19 (printemps 1990) : 23–26.— Winnipeg, Manitoba, and her industries (Chicago et Winnipeg, 1882).

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David G. Burley, « ASHDOWN, JAMES HENRY », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/ashdown_james_henry_15F.html.

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Auteur de l'article:    David G. Burley
Titre de l'article:    ASHDOWN, JAMES HENRY
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2005
Date de consultation:    1 décembre 2024