Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN 3212803
LAJEUNESSE, EMMA (connue aussi sous les prénoms de Marie-Louise-Cécile-Emma), dite Emma Albani (Gye), cantatrice, pianiste, harpiste et professeure, née le 1er novembre 1847 à Chambly, Bas-Canada, fille de Joseph Lajeunesse, professeur de musique, et de Mélina Mignault ; le 6 août 1878, elle épousa à Londres Ernest Gye, et ils eurent un fils ; décédée le 3 avril 1930 à Londres.
Emma Lajeunesse naît de parents musiciens qui reconnaissent très tôt le talent exceptionnel de leur fille. Sa mère (qui décède en 1856) lui enseigne d’abord le piano, mais c’est son père, lui-même pianiste, harpiste, organiste et violoniste, qui assure sa formation musicale complète. Une fois devenu veuf, Joseph Lajeunesse est engagé comme professeur de musique au couvent des Religieuses du Sacré-Cœur, à Sault-au-Récollet (Montréal), où ses filles Emma et Cornélia (aussi prénommée Nellie) entrent comme pensionnaires et reçoivent une solide formation générale. Dans cet établissement qu’elle fréquente de 1858 à 1865, Emma aurait eu entre autres comme professeur Charles-Gustave Smith*. Toutes deux musiciennes, Emma et Cornélia se produisent à l’occasion en public. Emma a donné son premier concert le 15 septembre 1856 à l’Institut des artisans de Montréal ; elle avait alors huit ans et a émerveillé la critique qui a vu dans cette jeune fille – qui chante, compose, joue du piano et de la harpe – un extraordinaire prodige. Le 16 septembre 1862, au lendemain d’un autre concert qu’Emma donne au même endroit à l’âge de 14 ans, la Minerve qualifie sa voix d’« exilée du ciel ». La jeune fille chante également à Chambly, Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu), L’Assomption, Sorel, Industrie (Joliette) et Terrebonne.
Joseph Lajeunesse est conscient du talent exceptionnel d’Emma et cherche à le stimuler. Il tente d’amasser des fonds qui lui permettraient de l’envoyer étudier à Paris. Devant l’indifférence d’un milieu peu réceptif à l’épanouissement des talents musicaux, il quitte Montréal, probablement en 1865, avec sa famille pour se diriger vers l’État de New York, aux États-Unis ; en chemin, il s’arrête dans quelques villes, dont Saratoga Springs et Johnstown, pour faire entendre ses filles. À Albany, Emma est engagée comme soliste à l’église de la paroisse St Joseph ; pendant trois ans, elle y chante, touche l’orgue et dirige la chorale. Elle s’adonne également à la composition d’œuvres vocales, ainsi que pour le piano seul, pour deux pianos et pour la harpe. En 1868, les économies du père, les encouragements de John J. Conroy, évêque du diocèse d’Albany, et l’aide financière des paroissiens permettent à Emma de partir pour Paris, où elle étudie le chant auprès du célèbre ténor français Gilbert-Louis Duprez, créateur du rôle d’Edgardo dans Lucia di Lammermoor de Donizetti. Peu de temps après le début des leçons, Duprez aurait dit d’Emma : « Elle a une belle voix et le feu sacré, elle est du bois dont on fait les grandes flûtes. » Il tombe malheureusement malade quelques mois plus tard. Emma poursuit ses études à Milan, en Italie, avec Francesco Lamperti, éminent professeur de chant, pendant un an ; auprès de lui, elle acquiert une technique solide qui, jointe à une discipline infaillible, lui assure une bonne santé vocale et lui permettra d’alterner entre les rôles légers et dramatiques pendant de longues années.
Emma Lajeunesse devient bientôt à court d’argent et cherche du travail. C’est ainsi qu’elle obtient ses premiers engagements à Messine au cours de la saison 1869–1870 ; elle incarne Oscar (Un bal masqué de Verdi), Amina (la Somnambule de Bellini), son rôle porte-bonheur, et Alina (Alina, regina di Golconda de Donizetti). La coutume, dans les milieux lyriques, veut que les chanteurs adoptent des noms de scène. Emma n’hésite pas à suivre la recommandation de Delorenzi, son professeur d’élocution, en prenant, pour ses débuts italiens, le nom de scène Albani ; elle perpétue du même coup le patronyme d’une vieille famille italienne dont il ne reste alors qu’un seul descendant. Dès ses débuts à Messine, elle comprend que bien chanter ne suffit pas pour incarner des personnages historiques ; elle travaille dès lors à élargir sa culture générale en fréquentant les musées et en lisant abondamment. Ses premiers succès, éclatants, lui ouvrent les portes de théâtres de Florence, en Italie, de Malte et de Londres, en Angleterre. Albani remplit son premier engagement au Royal Italian Opera – nom qu’a pris le Covent Garden de Londres en 1847 – le 2 avril 1872 dans Amina (la Somnambule) et remporte un vif succès ; elle est la première Canadienne à se produire dans ce théâtre lyrique prestigieux qu’elle ne quittera qu’en 1896.
Les débuts d’Albani à Londres lancent résolument sa carrière. Elle est dès lors sollicitée par les théâtres les plus réputés d’Europe et d’Amérique. Londres, Paris, Berlin, Vienne, Bruxelles, Venise, New York, Moscou, Saint-Pétersbourg et d’autres villes l’accueillent et l’acclament. Sa voix légère, son aisance scénique, sa maîtrise du mezza-voce, sa technique parfaite et son art du trille (Lamperti lui aurait même dédié un traité sur l’art du trille) la rendent l’interprète idéale du bel canto, qui domine alors dans les théâtres lyriques. Avec le temps, sa voix prendra de la rondeur, du coffre et de la robustesse, ce qui lui permettra d’incarner des rôles plus dramatiques. Ses interprétations de Bellini lui valent d’être surnommée, par les Siciliens, « la fille de Bellini ». Son répertoire compte notamment Amina (la Somnambule), Elvira (les Puritains de Bellini), Lucia (Lucia di Lammermoor), Linda (Linda di Chamounix de Donizetti), Gilda (Rigoletto de Verdi) et Rosine (le Barbier de Séville de Rossini). Grande et mince, elle a les yeux bleus et le teint pâle ; les critiques soulignent sa sérénité et sa concentration exceptionnelle.
Au cours des années 1870, Albani se rend jusqu’à Moscou et Saint-Pétersbourg, où elle chante au théâtre Alexandre devant Alexandre II, empereur de Russie. L’année 1874 est pour elle mémorable, car la cantatrice a l’honneur d’être invitée au château de Windsor afin de donner un récital privé pour Victoria, reine de Grande-Bretagne et d’Irlande. C’est le début d’une série d’occasions où Albani se produira devant des souverains, mais aussi le commencement d’une amitié entre les deux femmes qui se visiteront régulièrement jusqu’au décès de Victoria, en 1901. Albani chantera même aux obsèques de la reine, dont le journal évoque le port de lady, l’amabilité et la gentillesse de la cantatrice. En novembre 1874, une tournée amène Albani aux États-Unis, où elle incarne son premier personnage wagnérien, celui d’Elsa (Lohengrin), à l’Academy of Music de New York, rôle qu’elle crée au Royal Italian Opera l’année suivante et grâce à qui elle remporte l’un de ses plus grands triomphes. De saison en saison, son répertoire s’agrandit : elle incarne lady Harriet (Martha de Flotow), Juliette (Roméo et Juliette de Gounod), Inès (l’Africaine de Meyerbeer), Ophélie (Hamlet de Thomas), Mignon (Mignon du même auteur), et des rôles wagnériens comme Éva (les Maîtres chanteurs), Senta (le Vaisseau fantôme), Elizabeth (Tannhäuser) et Isolde (Tristan et Isolde).
Le siècle finissant voit s’affaiblir la gloire du bel canto et naître de nouvelles pratiques, notamment celle d’interpréter les opéras dans leur langue originelle (alors qu’avant, on les chantait en italien). Albani n’offre aucune résistance à ce changement et se met à chanter Wagner en allemand, fait peu étonnant pour cette polyglotte (elle parle le français, l’anglais, l’italien et l’allemand) de nature perfectionniste. À l’extérieur de l’Allemagne, elle devient l’une des interprètes de Wagner les plus recherchées de son époque.
Dès ses débuts, la carrière d’Albani est ponctuée de rencontres et d’amitiés privilégiées. En 1872, elle travaille le rôle de Mignon auprès de Thomas ; Sullivan (en 1880), Gounod (en 1882) et Dvořák (en 1885) la dirigeront dans leurs propres œuvres. Flotow écrira son opéra Alma l’incantatrice (1878) spécialement pour elle ; Gounod fera de même avec son oratorio Mors et vita (1885). En 1886, Liszt l’entendra à Londres dans son oratorio la Légende de sainte Élisabeth. En 1893, elle fera pleurer Brahms en lui chantant le solo de son Requiem allemand. Ces titres révèlent un aspect important de la carrière d’Albani : elle est une cantatrice émérite dans l’oratorio et en récital. En Angleterrre, elle participe à des festivals de renom (Leeds, Birmingham, Norwich, Bristol, Liverpool) et à des événements grandioses. En 1877, au Crystal Palace de Londres, par exemple, elle chante dans le Messie de Haendel devant 20 000 auditeurs.
À partir de 1876, Albani peut compter sur la présence à ses côtés de sa sœur Cornélia. Également pianiste douée, Cornélia a étudié en Allemagne, puis a enseigné la musique aux enfants de la famille royale d’Espagne. Toute sa vie durant (elle mourra peu après Emma), elle est l’accompagnatrice et la dame de compagnie de sa célèbre sœur. Le 6 août 1878, Emma Lajeunesse épouse Ernest Gye, fils du directeur du Royal Italian Opera, qui, à la suite de la mort accidentelle de son père, assume cette tâche de 1878 à 1885. Ernest Gye deviendra l’impresario de son épouse. Leur fils, prénommé Ernest Frederick et né le 4 juin 1879, mourra à Londres en 1955 après avoir connu une importante carrière diplomatique.
En 1880, tandis qu’elle chante Lucia (Lucia di Lammermoor) et Gilda (Rigoletto) au théâtre de la Scala à Milan, en Italie, Albani connaît l’un de ses rares échecs. Non seulement se heurte-t-elle à un public hostile à la présence de chanteurs non italiens dans ce théâtre, mais elle est aussi ce soir-là indisposée vocalement et n’arrive pas à s’imposer. Cet incident n’entache cependant en rien sa réputation ; sa carrière prend même de l’expansion puisque Albani se produit dans des villes qu’elle n’a jusqu’alors jamais visitées. En 1883, sous les auspices de l’impresario James Henry Mapleson, elle entreprend avec Adelina Patti une longue tournée aux États-Unis pendant laquelle les deux cantatrices se partagent les représentations ; Chicago, Washington, Baltimore et New York les accueillent. La même année, la chanteuse revient au Canada donner des concerts après quelque 20 ans d’absence. À son arrivée à Montréal, 10 000 personnes l’attendent pour la saluer et lui rendre hommage. C’est à cette occasion que le poète Louis Fréchette* écrit À Mme Albani (Emma Lajeunesse), poème qui paraît entre autres dans la Patrie le 28 mars 1883. Pour ses premiers concerts à Montréal, Albani est accompagnée du violoniste Alfred De Sève. Elle reste attachée à son pays d’origine et, entre 1883 et 1906, y revient neuf fois pour des tournées qui l’amènent d’un bout à l’autre du Canada. Au cours de ses premières tournées au pays, elle donne des récitals seulement ; ce n’est qu’en 1890 qu’elle se produit dans deux opéras complets à l’Académie de musique de Montréal, soit la Traviata de Verdi et Lucia di Lammermoor. La même année, elle prête son concours à un concert donné au bénéfice de l’hôpital Notre-Dame : 6 000 personnes l’acclament au Victoria Skating Rink, aux côtés du pianiste et compositeur Salomon Mazurette, du violoniste Alfred De Sève et de la Bande de la cité, sous la direction d’Ernest Lavigne*. Albani se montre d’ailleurs toujours généreuse à l’endroit d’organismes de charité.
C’est aussi en 1890 que la carrière d’Albani connaît son point culminant quand elle brûle les planches de la plus célèbre et respectée maison d’opéra d’Amérique : le Metropolitan Opera à New York. En interprétant le rôle de Desdemona, dans l’opéra Otello de Verdi – œuvre qui marque une étape importante dans l’histoire de l’opéra italien –, elle devient la première Canadienne française à se produire dans ce théâtre. Elle incarne le même personnage en primeur au Royal Italian Opera en juillet 1891. D’autres moments importants suivent cet apogée. C’est en effet au cours des années 1890 que la chanteuse côtoie, en Europe, des artistes de renom tels les frères Jean et Édouard de Reszke ou les musiciens Pablo de Sarasate et Ignacy Jan Paderewski. Sa carrière à la scène prend fin en juillet 1896, au Royal Opera House (nouveau nom du Royal Italian Opera depuis 1892). Après avoir triomphé dans le rôle d’Isolde (Tristan et Isolde), elle fait ses adieux avec Valentine (les Huguenots de Meyerbeer), dans le théâtre où elle a été – sauf pendant quatre ans – la tête d’affiche depuis 1872. Les goûts changeants des différents directeurs de l’établissement l’ont obligée à faire preuve de beaucoup de souplesse et de diversité stylistique. L’importance de sa carrière vient principalement de son association à cette maison d’opéra, qui compte parmi les plus célèbres de l’époque.
Albani continue néanmoins à se produire en récital. En 1901, elle parcourt le Canada de Halifax à Vancouver ; partout les Canadiens la consacrent « reine du chant ». Accompagnée de quelques musiciens, elle poursuit ses tournées : Afrique du Sud (1898, 1899, 1904), Australie (1898 et 1907), Ceylan (Sri Lanka) (1907), Inde (1907) et Nouvelle-Zélande (1907). En 1906, elle fait sa tournée d’adieux au Canada, accompagnée de la jeune chanteuse canadienne Éva Gauthier*. Au cours des mêmes années, soit entre 1904 et 1907, elle aurait enregistré neuf titres, dont certains repiquages sont encore offerts sur le marché au xxie siècle. Le 14 octobre 1911, elle quitte définitivement la carrière devant une foule de 10 000 personnes, au Royal Albert Hall de Londres, ville où elle publie ses mémoires la même année sous le titre Forty years of song.
Les dernières années de la vie d’Albani sont assombries par des difficultés financières qui l’obligent à enseigner et à se produire quelques fois dans des music-halls. Sa situation déplorable – due aux conséquences de la guerre et de mauvais placements – est telle qu’en 1920 le gouvernement britannique vote pour elle une rente annuelle de 100 £ afin de soulager quelque peu sa situation ; en 1925, sur l’initiative de la cantatrice australienne Nellie Melba, un grand concert est organisé à son bénéfice. Les échos de son dénuement retentissent jusqu’à Montréal où, sous les auspices de la Presse, un récital est donné le 28 mai 1925 au théâtre Saint-Denis dans le but d’amasser des fonds pour la cantatrice ; plus de 4 000 $ sont recueillis à cette occasion. Sollicités pour lui venir en aide, les gouvernements du Canada et de la province de Québec refusent d’apporter leur contribution en prétextant qu’Albani est davantage sujet britannique (elle demeure à Londres depuis 1872) que citoyenne canadienne. Veuve depuis 1925, la chanteuse s’éteint le 3 avril 1930 dans sa demeure de Tregunter Road, à Kensington (Londres).
Reconnue autant à la scène qu’au récital, Emma Albani a compté à son répertoire 43 rôles dans 40 opéras, italiens, français et allemands. L’une des étoiles lyriques de sa génération – au même titre que ses contemporaines Jenny Lind, Adelina Patti et Nellie Melba –, elle a connu une carrière éblouissante pendant près de 40 ans et a attiré l’admiration du milieu musical international. Travailleuse acharnée et rapide, douée d’une voix hors du commun, elle a mis son talent au service de la musique de son époque. Elle a été la première d’une série de chanteurs canadiens à se produire sur les grandes scènes lyriques. Elle a ainsi ouvert la voie à des artistes comme Jeanne Maubourg* (Roberval), François-Xavier Mercier, Béatrice La Palme (Issaurel), Pauline Donalda [Lightstone*] et Joseph Rouleau, et plus particulièrement à Sarah Fischer, qui fut son élève, et Éva Gauthier, qui travailla avec elle. Elle a reçu de nombreuses distinctions, notamment, en 1897, la médaille Beethoven (médaille d’or remise par la Royal Philharmonic Society de Londres) et la médaille d’honneur commémorative du jubilé de la reine Victoria. En 1925, elle est devenue dame commandeur de l’ordre de l’Empire britannique.
Emma Lajeunesse a publié une autobiographie, Forty years of song (Londres, 1911 ; réimpr., New York, 1977), dont Gilles Potvin a fait paraître une traduction annotée sous le titre Mémoires d’Emma Albani ; l’éblouissante carrière de la plus grande cantatrice québécoise (Montréal, 1972). Malgré de nombreuses recherches, l’acte de baptême d’Emma Lajeunesse n’a pu être retrouvé. Le document le plus authentique au sujet de sa naissance demeure celui que cite Hélène Charbonneau, dans l’Albani : sa carrière artistique et triomphale (Montréal, [1938]), soit le registre du couvent du Sacré-Cœur, qui donne, comme date de naissance, le 1er novembre 1847. Une copie de son acte de mariage se trouve dans le fonds Gilles-Potvin, cité plus bas.
AN, MG 26, G ; J1 ; MG 30, D178 ; D207.— Arch. de la ville de Chambly, Québec, FA (fonds Albani).— Arch. de l’univ. de Montréal, P 279 (fonds Arthur-Prévost) ; P 299 (fonds Gilles-Potvin).— Bibliothèque nationale du Canada (Ottawa), Div. de la musique, MUS 10.— « Albani », l’Album musical (Montréal), mars 1883 : 17–19.— Catalogue of Canadian composers, Helmut Kallmann, édit. (2e éd., Toronto, 1952 ; réimpr., St Clair Shores, Mich., 1972), 144.— M.-B. Clément, « Albani », BRH, 55 (1949) : 199–210 ; « les Concerts à Montréal de madame Albani », BRH, 53 (1947) : 364–372.— Dictionnaire biographique des musiciens canadiens (2e éd., Lachine, Québec, 1935).— Encyclopédie de la musique au Canada (Kallmann et al.).— Romain Gour, « Albani (Emma Lajeunesse), reine du chant (1847–1930) », Qui ? (Montréal), 1 (1949–1950) : 3–20.— Helmut Kallmann, A history of music in Canada, 1534–1914 (Toronto et Londres, 1960 ; réimpr., [Toronto], 1987).— Napoléon Legendre, Albani (Emma Lajeunesse) (Québec, 1874).— Cheryl MacDonald, Emma Albani : Victorian diva (Toronto, 1984).— Renée Maheu, « les Grandes Voix du Québec », Cap-aux-Diamants (Québec), no 35 (automne 1993) : 10–14.— É.-Z. Massicotte, « la Famille d’Albani », BRH, 37 (1931) : 660–669, 713.— The new Grove dictionary of music and musicians, Stanley Sadie, édit. (6e éd., 20 vol., Londres, 1980), 1 : 196s. ; 5 : 7.— The new Grove dictionary of opera, Stanley Sadie, édit. (4 vol., Londres et New York, 1992), 1 : 49, 1000 ; 3 : 918 ; 4 : 76.— Gilles Potvin, « Emma Albani », Opera Canada (Toronto), 23 (1982), no 4 : 20s. ; « Emma Albani (1847–1930) », ARMuQ [Assoc. pour l’avancement de la recherche en musique du Québec], Cahiers (Québec), 7 (1988) : 46–64 ; « Emma Albani dans I Puritani au siècle dernier : un succès pyramidal et des déluges de fleurs », Aria (Montréal), 10 (1987), no 1 : 7.— Pierre Vachon, Emma Albani (Montréal, 2000).
Pierre Vachon, « LAJEUNESSE, EMMA (Marie-Louise-Cécile-Emma) (Gye), dite Emma Albani », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/lajeunesse_emma_15F.html.
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Auteur de l'article: | Pierre Vachon |
Titre de l'article: | LAJEUNESSE, EMMA (Marie-Louise-Cécile-Emma) (Gye), dite Emma Albani |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2005 |
Année de la révision: | 2005 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |